Les 24 heures de solidarité féministe de la Marche mondiale des femmes contre le pouvoir et l’impunité des sociétés transnationales ont eu lieu le 24 avril. Chaque 24 avril, la Marche mondiale des femmes s’engage à s’unir dans le monde entier pour dénoncer les actions des sociétés transnationales qui exploitent et détruisent la vie des femmes. L’action a débuté en Nouvelle-Calédonie et 32 pays et territoires y ont participé.
Nous sommes confrontés à la pandémie de Covid-19 et à l’autoritarisme de nombreux gouvernements, et nous nous sommes fixé le défi de nous mobiliser tout en gardant la distance nécessaire à la prévention. Nous le faisons en mémoire des milliers de femmes qui sont mortes et d’autres ont été blessés lors de l’effondrement des tours du Rana Plaza au Bangladesh le 24 avril 2013.
Cette année, alors que nous célébrons les 20 ans de la première Marche mondiale des femmes dans les rues en 2000, l’activité s’inscrit dans le cadre de la 5e Action internationale 2020.
Aujourd’hui, nous allons rendre visibles les alternatives que nous construisons face au pouvoir capitaliste, patriarcal, raciste et colonial de ces entreprises, qui accumulent plus de ressources que de nombreux pays.
Le pouvoir des sociétés transnationales est légitimé par les forces d’extrême droite, qui renforcent l’autoritarisme et la violence contre les populations des territoires. Nos alternatives féministes sont une façon de résister et de présenter, par des pratiques concrètes, les possibilités de transformation et de changement du monde et de la vie des femmes dans un même mouvement.
Nous résistons pour vivre, nous marchons pour transformer !
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