Nous marchons en solidarité avec les femmes sahraouies

Il y a quarante-cinq ans, le Maroc a occupé le Sahara occidental avec la complicité du gouvernement espagnol – qui a abandonné sa colonie de l’époque, collaboré à l’invasion et, à ce jour, cède au chantage du royaume marocain afin de ne pas restituer au peuple sahraoui les terres qui lui ont été volées.

Depuis 45 ans, le peuple sahraoui se bat pour libérer son territoire. Maintenant, le Maroc veut étendre ce pillage à la mer. En janvier 2020, le Parlement marocain a décidé d’étendre les eaux territoriales autour des îles Canaries. Une manœuvre expansionniste pour voler aux Sahraouis leur part de la mer et leurs ressources de pêche, après leur avoir volé d’autres ressources naturelles: dans la région envahie par le Maroc se trouvent des mines de phosphate, minéral utilisé dans les engrais chimiques qui soutiennent l’agriculture industrielle de la révolution verte.

Au cours de ces 45 ans, les femmes sahraouies ont résisté courageusement avec leur peuple dans leur lutte pour la libération et ont maintenu leur dignité, défiant toutes sortes de tortures, d’arrestations, de harcèlement, de calomnies et les prisons du gouvernement marocain. Le peuple sahraoui vit divisé sur son propre territoire, le Sahara occidental. Il est séparé par un mur de 2.700 km de long construit par le Maroc, que les Sahraouis appellent « le mur de la honte », équipé de toutes sortes d’armes militaires. Et une autre partie de la population sahraouie vit dans des conditions infrahumaines en exil, dans les camps de réfugiés du sud d’Alger, grâce à l’aide humanitaire et à la solidarité.

Nous, de la Marche Mondiale des Femmes, soutenons la cause sahraouie. «Les femmes du Sahara occidental sont un exemple de lutte contre les guerres impérialistes et le capitalisme qui divise le monde comme une affaire de plus pour l’enrichissement des élites, et de comment la vie et l’action des femmes deviennent résistance et défense du présent et du futur des peuples», disait une déclaration de la Marche en 2017. En 2020, nous le réitérons.

Le 18 février, Journée de la femme sahraouie, nous célébrons une fois de plus une journée de solidarité avec les femmes de la République arabe sahraouie démocratique. Nous exprimons notre reconnaissance et notre admiration pour la force et la constance avec lesquelles elles se battent depuis des décennies.

Nous revendiquons à nouveau la responsabilité politique envers l’État espagnol et le Maroc pour la distribution illégale des terres sahraouies. Nous réclamons à nouveau le retrait du Maroc des territoires occupés et la liberté des femmes et du peuple sahraoui.

La lutte des Sahraouis, en ces 45 ans, n’aurait pas été possible sans les femmes. Nous, qui marchons contre le racisme, pour une société sans murs et pour l’autodétermination des peuples, construisant jour après jour un féminisme internationaliste, populaire et militant, nous les saluons. Et nous continuerons à marcher jusqu’à ce que nous soyons toutes libres!

Il y a quarante-cinq ans, le Maroc a occupé le Sahara occidental avec la complicité du gouvernement espagnol – qui a abandonné sa colonie de l’époque, collaboré à l’invasion et, à ce jour, cède au chantage du royaume marocain afin de ne pas restituer au peuple sahraoui les terres qui lui ont été volées.

Depuis 45 ans, le peuple sahraoui se bat pour libérer son territoire. Maintenant, le Maroc veut étendre ce pillage à la mer. En janvier 2020, le Parlement marocain a décidé d’étendre les eaux territoriales autour des îles Canaries. Une manœuvre expansionniste pour voler aux Sahraouis leur part de la mer et leurs ressources de pêche, après leur avoir volé d’autres ressources naturelles: dans la région envahie par le Maroc se trouvent des mines de phosphate, minéral utilisé dans les engrais chimiques qui soutiennent l’agriculture industrielle de la révolution verte.

Au cours de ces 45 ans, les femmes sahraouies ont résisté courageusement avec leur peuple dans leur lutte pour la libération et ont maintenu leur dignité, défiant toutes sortes de tortures, d’arrestations, de harcèlement, de calomnies et les prisons du gouvernement marocain. Le peuple sahraoui vit divisé sur son propre territoire, le Sahara occidental. Il est séparé par un mur de 2.700 km de long construit par le Maroc, que les Sahraouis appellent « le mur de la honte », équipé de toutes sortes d’armes militaires. Et une autre partie de la population sahraouie vit dans des conditions infrahumaines en exil, dans les camps de réfugiés du sud d’Alger, grâce à l’aide humanitaire et à la solidarité.

Nous, de la Marche Mondiale des Femmes, soutenons la cause sahraouie. «Les femmes du Sahara occidental sont un exemple de lutte contre les guerres impérialistes et le capitalisme qui divise le monde comme une affaire de plus pour l’enrichissement des élites, et de comment la vie et l’action des femmes deviennent résistance et défense du présent et du futur des peuples», disait une déclaration de la Marche en 2017. En 2020, nous le réitérons.

Le 18 février, Journée de la femme sahraouie, nous célébrons une fois de plus une journée de solidarité avec les femmes de la République arabe sahraouie démocratique. Nous exprimons notre reconnaissance et notre admiration pour la force et la constance avec lesquelles elles se battent depuis des décennies.

Nous revendiquons à nouveau la responsabilité politique envers l’État espagnol et le Maroc pour la distribution illégale des terres sahraouies. Nous réclamons à nouveau le retrait du Maroc des territoires occupés et la liberté des femmes et du peuple sahraoui.

La lutte des Sahraouis, en ces 45 ans, n’aurait pas été possible sans les femmes. Nous, qui marchons contre le racisme, pour une société sans murs et pour l’autodétermination des peuples, construisant jour après jour un féminisme internationaliste, populaire et militant, nous les saluons. Et nous continuerons à marcher jusqu’à ce que nous soyons toutes libres!

Nous résistons pour vivre, nous marchons pour transformer !