La réunion préparatoire de l’IFOS-Afrique a eu lieu les 13 et 14 novembre, en Tanzanie.

Les 13 et 14 novembre, les comités d’organisation du Mozambique, de l’Afrique du Sud, du Kenya, de la Tanzanie et du Zimbabwe se sont réunis à Dar Essalam pour élaborer une stratégie et élaborer la proposition finale de l’École féministe internationale d’AFRIQUE.

Cette école sous-régionale a un parcours et un parcours qu’il nous faut comprendre. Tout a commencé avec la toute première proposition de l’École internationale d’organisation féministe Berta Caceres, née au Brésil en 2018, et qui a conduit à une précieuse leçon féministe de base : mieux connaître notre identité et qui nous sommes est le meilleur moyen de féminiser notre lutte. L’école Berta Caceres a guidé notre compréhension en tant que féministes militantes vers un défi collectif du patriarcat – ainsi que du racisme, de l’homophobie et de toutes les formes de discrimination, et de leurs effets néfastes.

Ce groupe de féministes réunis en Tanzanie estime que :
IFOSA : L’École organisatrice internationale féministe d’Afrique reflétera notre identité, notre localité et le travail de base que nous effectuons en tant qu’Africains. Nous pensons que si « nous voulons nous éduquer, nous devons valoriser notre histoire », et nous devons désapprendre ce que nous avons appris pour apprendre l’interdit. Suivant les principes de l’éducation populaire, cette école sera construite sur une méthodologie d’éducation participative et non de manière normative hiérarchique. Il englobera les gens sous tous les angles pour les aider à passer par un processus de désapprentissage/apprentissage. Cette école reflétera nos motivations pour l’analyse, et notre approche méthodologique pour construire nos connaissances.

La stratégie principale de l’IFOSA consiste à rester en connectivité les uns avec les autres, à remettre en question les systèmes d’oppression et à dénoncer les causes profondes des inégalités, en essayant de se laisser guider par l’approche féministe intersectionnelle précisément celle africaine.

La formation politique féministe soutient la pédagogie de la justice sociale et la pédagogie est ce dont nous avons besoin pour générer les connaissances dont nous avons besoin, qui proviennent de nos expériences vécues en tant que participantes à l’école. La pratique féministe intersectionnelle qui donne la priorité aux luttes locales à l’intersection des politiques régionales, nationales et transnationales est la pratique parfaite pour une meilleure compréhension des inégalités et de l’oppression.

Cette formation en présentiel se tiendra en Tanzanie, en mars 2024, avec la participation d’environ 30 participants, dont des représentants des membres africains de l’IS et de l’IC, que nous invitons à faire partie de ce processus très important pour l’Afrique. L’école se déroulera sur 5 jours couvrant 5 thèmes.
En commençant notre parcours de formation politique en Afrique, nous sommes connectés avec gratitude à l’esprit de Nalu et guidés avec gratitude par les discussions organiques stimulantes avec Sandra Moran.
Notre rêve se rapproche de la réalité et notre conception du féminisme est notre IDENTITÉ.

Nous continuerons la marche jusqu’à ce que toutes les femmes soient libres

Femmenndla

Au nom de MMF Afrique, cet article a été rédigé par Kaouther Abbes.