École d’organisation féministe en Afrique anglophone(FOSA), Dar Essalam, 4 – 9 avril 2024

École d’organisation féministe en Afrique anglophone (FOSA)
Dar Essalam 4 – 9 avril 2024

« L’école d’organisation féministe de l’Afrique anglophone (FOSA) a commencé à Dar Es Salaam

La session inaugurale de l’École d’organisation féministe de l’Afrique anglophone (FOSA) a débuté le 4 avril à Dar Es Salaam, marquant le début d’un voyage transformateur pour les activistes de toute la région. Pendant cinq jours, des participants originaires du Kenya, de Tanzanie, du Mozambique, d’Éthiopie, du Zimbabwe, de Zambie, du Botswana, du Swaziland, d’Ouganda, du Malawi, Sahara Occidental, d’Afrique du Sud et du Sud-Soudan se sont réunis pour aborder les défis pressants auxquels sont confrontés les mouvements sociaux en Afrique et pour explorer les solutions. Le coordinateur international de la MMF, Yıldız Temürtürkan, participe également à la formation.

FOSA représente plus qu’un simple programme de formation ; elle incarne un concept, un cadre et une approche pédagogique adaptés aux besoins uniques des militantes féministes africaines. Au fond, l’école vise à s’attaquer aux obstacles qui entravent l’avancement des mouvements sociaux en Afrique. En réponse à ces défis, FOSA a été conçue et organisée par des militantes dévouées de la Marche mondiale des femmes (MMF), en s’inspirant de l’École internationale d’organisation féministe (IFOS) de Berta Cáceres.

En adaptant la méthodologie de l’IFOS pour répondre aux préoccupations et aux problèmes régionaux, FOSA sert de contrepartie locale, embrassant l’identité, la localité et l’activisme de base qui caractérisent les communautés africaines. Tout au long du programme, les participants s’engagent dans des discussions dynamiques couvrant un éventail de sujets, y compris le féminisme de base, l’apprentissage participatif et les processus de développement, l’interrelation entre la reproduction et la production, la culture d’alternatives anti-systémiques, et la relation entre le féminisme et le savoir indigène.

L’école catalyse le dialogue, la réflexion et l’action, encourageant la solidarité entre les participants et les dotant des outils et des connaissances nécessaires pour naviguer dans les complexités de l’activisme féministe en Afrique. Au fil des sessions, les participants se penchent sur les défis et les solutions inhérents à l’avancement de l’agenda féministe sur le continent, ouvrant ainsi la voie à un avenir plus juste et plus équitable pour tous.